L’arrivée sur Stockholm restera comme un grand
moment de ce périple. A six heures du matin, le
ferry a entamé sa remontée de l’archipel qui
parsème le fjord d’entrée de la capitale
suédoise. Une navigation laborieuse dans un
chenal étroit et glacé, alors que le soleil se lève
paresseusement. On frôle des petits ports, on
trouve son chemin entre des balises prises dans
la glace… Il faudra encore près de trois heures
pour atteindre le quai du port de Stockholm.
Il nous restait quelques heures pour découvrir la
ville, avant de prendre la route de Copenhague.
Près de 700 kilomètres. C’est Brest est
encore loin.
Promenade dans la ville. Belle. Cossue. Avec une
architecture solide mais élégante. Stockholm est
une très belle ville qui prend un charme
particulier en hiver.
La route vers le Danemark nous a ramenés, au
fil des kilomètres, vers des régions plus
clémentes. Petit à petit, la neige, qui faisait
notre quotidien depuis 10 jours, a disparu. Et le
thermomètre est remonté vers des températures
oubliées : - 2°. Mais où sont mes tongs et mon
bermuda ?
Une dernière escale en Suède, à Malmö, pour se
prendre un vertige au pied de la tour torsadée,
plantée au milieu d’un quartier des docks
magnifiquement rénové. La tour en elle-même
est bluffante d’audace architecturale. C’est une
tour que son architecte a vrillée, en jouant avec
les perspectives et en flirtant avec les lois de
l’équilibre. A tomber !
Le passage au Danemark se fait par un ouvrage
monumental, lui aussi. Un pont de sept
kilomètres, puis quatre kilomètres sur une île
artificielle et enfin trois kilomètres de tunnel
vont font franchir un golfe et changer de pays.
En ce dimanche soir, Copenhague somnole
Etape 13 - Dimanche 13 février : Stockholm / Copenhague (660 km)
De Stockholm à Copenhague,
c’est une affaire de temps
Les magnifiques façades du quai de Kungsholmen, à Stockholm.
Salaün Magazine
l
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L’hôtel de ville de Stockholm.