Salaün
Magazine
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comme waterfront
Pour qui a déjà visité San Francisco et son célèbre Pier 39,
le Victoria & AlfredWaterfront du Cap ne sera pas un réel
dépaysement. En effet, lorsque la réhabilitation des vieux docks
et port de commerce est devenue une évidence, une délégation
sud-africaine s’est rendue en Californie voir ce qui était déjà
un succès afin de l’adapter au site du Cap. Et ce fut fait avec
intelligence. Le Victoria & Albert Waterfront, des prénoms de la
reine d’Angleterre et de son fils cadet donnés dès l’origine aux
deux bassins du port, est aujourd’hui le centre névralgique de
la ville. À l’ombre de la grande roue, le
mall
, gigantesque centre
commercial avec ses centaines de boutiques de grandes
marques internationales, constitue au quotidien aumoins
une balade pour sa climatisation, alors que la chaleur accable
à l’extérieur malgré le sympathique air marin. À l’extérieur,
boutiques d’artisans du verre, de la poterie, de la fourrure, du
bijou côtoient magasins de souvenirs avec, à chaque coin
de rue, une animation. Une troupe de danseurs zoulous, une
chorale de gospel, un clown défiant les règles de la gravitation,
un groupe reprenant les tubes des Beatles ou Creedence… le
quartier bouge, chante et fait la fête en tendant la sébile. Entre
deux boutiques, des passagesmènent aux bars et restaurants,
aux terrasses surplombant lamer où dodelinent des vieux
gréements, des yachts, des canoës ou la navette pour rejoindre
Robben Island. On y sert des crevettes grosses comme la
main avec des
french fries
des huîtres chaudes… ou un steak
de crocodile. Ou plus classique, selon son envie. Une simple
promenade le long des quais est déjà un plaisir, jusqu’à la Clock
Tower, tour façon phare construite en 1883, histoire de rappeler
le passé de ces lieux qui virent débarquer les premiersmigrants.
comme
zoulou
Peuple Bantou d’Afrique, les Zoulous d’Afrique du Sud furent
de redoutables adversaires aux envahisseurs hollandais, puis
anglais, auxquels ils infligèrent de sévères défaites lors des
vagues de colonisation. Aujourd’hui, beaucoup se réclament
d’un christianisme local et leur langue est une des 11 officielles
du pays. Leur riche culture est passée au-delà des frontières
du pays. Qui ne connaît pas “Le lion est mort ce soir”, une
chanson traditionnelle qui a fait le tour dumonde et en France,
via Henri Salvador ? Ce tube zoulou n’a rien rapporté à ses
auteurs, mais le chanteur blanc sud-africain Johnny Clegg,
surnommé “le zoulou blanc”, s’est fait un devoir de propager
à travers la planète unemusique aux accentsmélangés de
rock et tradition pour défendre la cause des ethnies de son
pays. Avec leurs percussions enivrantes et leurs danses
déhanchées, lesmusiques zouloues sont une sonorité
que l’on accroche tout de suite à l’Afrique du Sud. Dans les
quartiers, restaurants ou sites touristiques, il y aura, toujours
ou presque, un groupe d’artistes zoulous prêt à fairemonter
l’ambiance. Merci à eux car, autrement, qui pleurerait le lion ?
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W
Z
En haut, à droite : au coucher
du soleil, le Victoria et Albert
Waterfront est le lieu de rendez-
vous de nombreux amoureux,
entre boutiques, restaurants
et animations à l’ombre de la
grande roue et des voiliers.
En bas, à gauche : par la
danse, la musique, leurs
costumes et leurs traditions,
les Zoulous imprègnent la
culture de l’Afrique du Sud.