Astana
Astana est une ville difficile à saisir. A la fois
glaciale et émouvante.
Glaciale parce que, d’où que l’on vienne, elle
s’impose dans le paysage des steppes à la
végétation rase, avec ses buildings dressés dans
le ciel, qui donnent, lorsque l’on en est encore
un peu éloigné, l’image compacte d’une grande
cité de nulle part, née d’une volonté politique
et créée de toutes pièces, avec des audaces
architecturales souvent étonnantes, parfois très
réussies, toujours porteuses de l’orgueil d’une
nation à prouver sa réalité et à démontrer sa
puissance.
Emouvante, parce que cette nouvelle ville sortie
de la steppe est devenue une sorte de Mecque
pour les Kazakhs, qui viennent là, en pèlerinage,
y chercher des fiertés oubliées et trop longtemps
piétinées. En haut de la tour Baiterek, ils vont
poser leurs mains dans l’empreinte de celles de
leur président. Et faire un vœu pour l’avenir de
leur pays.
Salaün Magazine
l
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Astana, la tour Bayterek.
Astana, belle comme une maquette...
Les visiteurs viennent poser leurs mains dans l’empreinte
de celles du Président Nazarbayev.
