Brest, Eindhoven
1
er
février, Brest avait vraiment bien fait les
choses pour le coup d’envoi de notre expédition
hivernale. Histoire de nous acclimater, la ville,
qui constitue à chaque fois la ligne de départ de
nos raids, nous avait mitonné un petit temps
sibérien.
La réception dans le bureau du maire, François
Cuillandre, n’en est que plus chaleureuse et
réconfortante. De même que le rapide déjeuner
au Crabe Marteau, sur le port de commerce.
C’est à se demander ce qui peut bien nous
pousser à quitter une aussi bonne ville par un
temps à ne pas mettre un ours dehors !
L’aventure, bien sûr ! Celle-ci va nous conduire
en Russie, de Saint-Pétersbourg à Astrakhan,
tout au long du plus grand fleuve d’Europe : la
Volga. Avec retour par l’Ukraine et la Pologne.
Si tout va bien, nous pointerons à nouveau le
capot de nos deux voitures à Brest le 25 février.
D’ici là, neige, glace, verglas et grands froids
sont inscrits au menu !
Pour l’heure, direction la Hollande. Le premier
millier des 12000 kilomètres qui s’ouvrent
devant nous.
Quand nous arrivons à Reusel, une ville dans la
banlieue d’Eindhoven, tout le monde dort déjà.
Il est une heure du matin et le patron de l’hôtel
a laissé les clés sous le paillasson…
Salaün Magazine
l
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Sur le parvis de l’hôtel de ville de Brest, le jour du départ, les participants Jean Lallouet (à gauche) et Luc Le Saos (à droite) entourent François
Cuillandre et Michel Salaun
