Eindhoven à Malmö,
l’Europe, ça roule…
Aujourd’hui, nous devons continuer à grimper
dans le Nord. Sans autre objectif que d’engran-
ger des kilomètres – un peu moins de 900
kilomètres - pour honorer nos rendez-vous à
Saint-Pétersbourg.
Mais le Brabant nous met déjà dans l’ambiance.
Un tonique moins 8° nous a vite tirés des som-
nolences de nuits trop courtes. « Oh, la vache !
Ca pince ! », a sobrement constaté Luc. Aussitôt
rassuré par Igor : « Tu sais, le froid, c’est unique-
ment psychologique. Penses à autre chose… »
Igor, c’est notre nouvel équipier. De nationalité
belge – il vit en Belgique depuis quarante ans -
il est d’origine biélorusse. Ce qui explique son
côté « même pas froid ». Il nous a rejoints ce
matin avec sa voiture. Une petite bombe
coréenne qui a fait le Paris-Dakar. Ils sont tous
les deux bâtis sur le même format. Le format
bouledogue survitaminé. Il n’est pas très grand,
le Igor, mais, c’est marrant, on n’a pas envie de
lui faire les poches.
Et 10 heures plus tard, nous garions nos véhi-
cules à Malmö, en Suède. Après avoir traversé la
Hollande, l’Allemagne et le Danemark.
Demain, dès la première heure, nous allons
prendre la route de Stockholm où nous avons
rendez-vous avec un ferry qui nous emmènera,
après une nuit de navigation paisible, à Tallin,
en Estonie. Tallinn, la plus belle des capitales
baltes, qui, au cœur de l’hiver, sait rester sou-
riante et colorée.
Le Grand Raid Volga
Salaün Magazine
l
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Igor Amromin (à gauche) a rejoint le raid à Eindhoven
Embarquement sur le ferry pour la traversée de la Baltique
La vieille ville de Tallinn
