Rendement ou pas, chaque parcelle, taillée en
carré dans la plaine, fait 400 hectares ! Et elles
s’alignent à l’infini.
Après 300 derniers kilomètres un peu rugueux,
la ville de Koustanaï est la bienvenue, même si,
en cette nuit tombée, ses charmes se font
discrets.
L’étape de la veille n’ayant pas été trop dure,
nous décidons de filer directement vers Astana.
La toute jeune capitale du Kazakhstan – elle a
été promue à ce rang en décembre 1997 – est
située à un peu plus de 700 kilomètres de là.
Dans un paysage qui ressemble beaucoup à celui
de la veille. On traverse d’immenses plaines à
blé. Mais aujourd’hui, il pleut sans discontinuer.
Une pluie glaciale, portée par un vent que
jamais aucune colline, aucune haie n’arrête.
Nous arrivons à Astana en fin de journée.
Toujours sous la pluie.
Le Grand Raid Brest Samarcande
Salaün Magazine
l
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Jeunes agriculteurs.
Les ouvriers du chemin de fer.
T’as pas une clope ? Le geste universel !