Salaün
Magazine
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reportages
d
’
ici
et
ailleurs
|
la
californie
La plus ancienne
ville californienne
(elle a été fondée
en 1 749) ouvre
une délicieuse
parenthèse arty.
rendent hommage à Arnold Schwarzenegger, qui y poussa
de la fonte dans les années soixante-dix. Une autre époque!
Aujourd’hui, ce sont les surfeurs qui roulent les mécaniques.
Le comble de la “California attitude” ? Rejoindre la mer en
skate-board, avec sa planche de surf sous le bras !
san diego
,
sea
,
sun and fun
L’autoradio est au diapason ! “Surfin’USA” des Beach Boys
fait vibrer la voiture, qui file droit vers le sud, sur la Pacific
Coast Highway. Le long des 200 km qui séparent Los Angeles
de San Diego, les plages défilent, spots dorés pour amateurs
de glisse ; comme Huntington Beach, où serait né le surf il y
a un siècle. Pour célébrer les dieux de la glisse, on y organise
chaque année une compétition internationale et on y a même
aménagé un petit musée du surf !
Est-ce justement les surfeurs qui rendent San Diego si “cool”,
ou l’influence du Mexique voisin, à une trentaine de kilo-
mètres seulement ? Malgré son 1,3 million d’habitants, la
plus ancienne ville californienne (elle a été fondée en 1769)
ouvre une délicieuse parenthèse arty. Pour ne rien rater, un
petit trolley permet d’en faire le tour en deux bonnes heures et
de descendre à sa guise à chaque étape. En wagon ! Concentré
de maisons en adobe ripolinées, Old Town évoque le passé
mexicain de San Diego. On y découvre aussi un ensemble
de maisons victoriennes en bois colorées, démontées et re-
groupées dans cet “Heritage Park” aux allures de pimpante
banlieue. Trop “artificiel”, trop touristique diront certains.
Les habitants préfèrent les jolis immeubles en briques et les
lampadaires rétro du quartier central de Gaslamp. Dans ses
restaurants et pubs animés, on se délecte d’une bière produite
dans l’une des 70 brasseries locales… Le quartier cache aussi
de nombreux restaurants
trendy
. Oubliez vos préjugés, on ne
mange pas que des hamburgers en Californie ! A condition
d’y mettre le prix (40 à 50 $), vous pourrez savourer d’excel-
lents plats mexicains ou une cuisine bio (on dit “
organic
” ici),
100 % locale.
Les racines de la ville s’épanouissent également dans le
Balboa Park. Il ne fait pas que cacher le plus vaste zoo du
monde ; il est aussi l’épicentre de la vie culturelle locale.
Eparpillés au milieu des palmiers et jacarandas, les monu-
ments baroques ou de style colonial hérités des grandes
expositions du
xx
e siècle ont été transformés en musées ;
des arts, des sciences, de l’automobile… Notre préféré ? Le
musée de l’aviation et sa centaine de vieux coucous légen-
daires, comme la réplique du
Spirit of Saint Louis
, l’avion
avec lequel Lindbergh traversa l’Atlantique en 1927. Comp-
tez une bonne demi-journée pour cette escapade culturelle,
avant d’aller prendre le frais sur le bord de mer. Le Maritime
Museum expose des bateaux de toutes les époques. C’est
aussi l’occasion d’admirer les yachts et voiliers se balançant
dans la marina, avec pour horizon l’île de Coronado (acces-
sible par un gigantesque pont) qui ferme le port. Luxueuses
villas, boutiques élégantes et plages éclatantes… le tiercé est
gagnant ! On y vient aussi pour l’Hotel del Coronado, classé
monument historique. Son architecture victorienne a inspiré
l’hôtel d’un grand parc d’attractions de la région parisienne !
Mais ce sont d’abord les petites histoires qui font sa légende.
C’est ici que le roi d’Angleterre Édouard VIII rencontra Wallis
Simpson, pour laquelle il abdiqua ; ici encore que Marilyn
AVEC
MODÉRATION
La Californie est aussi une terre viti-
cole. On pourra visiter le domaine
de Malibu Wines, qui s’étale dans les
collines du Santa Monica Mountains
Park, à une demi-heure de voiture.
Là, sur 35 ha, on produit d’excellents
vins rouges et blancs. Les vignes
se découvrent dans un véhicule
découvert, avant l’inévitable dégus-
tation. Sauvignon ou merlot?
(www.lasafaris.com).
“
“