Salaün
Magazine
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À
peine descendu de son cheval, Guilhem est conduit, au mi-
lieu des 800 invités déjà en fête, jusqu’à l’estrade qui l’avait
accueilli la veille. Le canapé y trône encore, mais le fond de
la scène est désormais constitué d’une immense toile de roses
blanches naturelles piquées une à une, au fil de l’après-midi,
par des dizaines de petites mains. C’est juste somptueux. Du
« bollywoodien » de grande classe.
Pour le jeune marié, les soirs se suivent et se ressemblent.
Comme la veille, il va attendre sur son canapé l’arrivée de
sa belle, occupant le temps à faire des photos avec les uns et
les autres, sous le regard d’invités se bousculant devant cet
écran géant animé par des acteurs en chair et en os.
Elle arrive enfin, sous un dais de lumière, escortée par sa
famille, dans une sympathique pagaille d’admirateurs
empressés.
Le cortège la dépose enfin au pied de l’estrade où elle retrouve
celui qui va devenir son époux pour la vie, dans quelques ins-
tants. Car la cérémonie proprement dite du mariage est pour
un peu plus tard dans la nuit. Pour l’heure, c’est encore le
temps des embrassades, des étreintes, des larmes d’émotion,
des éclats de rire, des enfants qui volent d’une épaule à une
autre…
Pour Guilhem et Anjali, il faudra encore patienter avant de
goûter à un tête-à-tête reposant, car ils ne sont pas encore
mariés !
Aux yeux d’Arun Seth, rien n’est trop beau, ni trop grand, pour offrir à sa fille,
Anjali, un mariage digne d’un conte des mille et une nuits.