Salaün
Magazine
| Page 34
dossier
spécial
|
république
dominicaine
En haut : plage de Bahia de Aguilas.
En bas, à gauche : spectaculaire ! le plein
de nature à Barahona.
En bas, à droite : case créole à Samana.
et partir explorer le parc national Los Haitises ; faire du canoë
dans les mangroves, explorer les grottes secrètes dont cer-
taines sont tapissées de peintures rupestres, ou partir à dos
de cheval à l’assaut de la cascade d’El Limon, qui dégouline
de la montagne – soit deux heures d’une excursion dans une
nature luxuriante. Idéal pour prendre l’air tout en musclant
les fessiers ! Même les baleines ont succombé au charme de
Samana. Chaque hiver, de janvier à mars, elles envahissent
la baie pour d’élégantes parades nuptiales à découvrir lors de
sorties en mer… Le spectacle des mâles frappant l’eau à coups
de nageoires pour se défier ne laisse pas indifférent !
Cette nature préservée et généreuse est aussi l’atout de l’ouest
du pays (aux portes d’Haïti, avec lequel la République Domi-
nicaine partage l’île d’Hispaniola), paradis écologique pour
un tourisme respectueux, pour une découverte authentique
et hors du temps, loin des sentiers battus. Avec ses maisons
en bois aux couleurs pétantes, la ville de Barahona exhale
un charme très latino. Pas grand-chose à y faire en réalité,
si ce n’est partager le quotidien des Dominicains. C’est déjà
beaucoup ! On déjeune sur le pouce d’un poulet grillé et d’un
plat de banane frite, on se délecte d’une eau de coco, avant
de pousser jusqu’au lac Enriquillo, aux eaux sept fois plus
salées que la mer, pour une journée en 4X4 dans un décor de
road-movie. Les rives craquelées du plus grand lac salé des
Caraïbes sont le repaire des crocodiles, des flamants roses et
d’une foule d’oiseaux tropicaux, ou encore une visite à Bahia
de las Aguillas, 7 km de plage à perte de vue sans aucune
construction. Un véritable paradis perdu. Mais c’est surtout
l’île Cabritos, en son centre, qui subjugue, avec son champ de
cactus géants et ses centaines d’iguanes aux yeux rouges ! Un
univers à la fascinante beauté à l’image du “larimar”, cette
pierre semi-précieuse couleur turquoise dont le seul gisement
au monde se trouve dans la région… Décidément, la Répu-
blique Dominicaine ne manque pas de ressources !